25 ANS DE RECHERCHE DANS LA LUTTE CONTRE LE CANCER DU SEIN

VOS DONS ET LA RECHERCHE FONT LA PAIRE

Le Breast International Group (BIG), le plus grand réseau académique au monde dédié à la recherche contre le cancer du sein - dont le siège est à Bruxelles - fête ses 25 ans. A l’occasion d’Octobre Rose, BIG rappelle à quel point la recherche, qui manque cruellement de financement, est cruciale pour améliorer la survie et la qualité de vie des patient.e.s. Pour pallier ce manquement, BIG organise plusieurs activités afin de souligner l’importance des dons pour soutenir la recherche académique.

Sans dons, la recherche ne peut progresser : elle est cruciale pour trouver des traitements pour tous les types de cancer du sein, y compris les formes les plus avancées ou plus rares.

« La recherche représente l’espoir pour toutes les femmes touchées par le cancer du sein, en particulier pour celles vivant avec un cancer avancé et incurable, » déclare le Dr Martine Piccart, co-fondatrice du BIG et directrice scientifique à l’Institut Jules Bordet.

« En plus de deux décennies de recherches, nous avons pu développer des chirurgies moins mutilantes, trouver des traitements plus efficaces, moins lourds, moins toxiques et moins longs. Mais de nombreuses questions demeurent, par exemple : comment empêcher le cancer du sein de se propager à d’autres organes ? Qui a vraiment besoin de chimio- ou radiothérapie ? Certains cancers du sein ne sont-ils pas surtraités ? Comment peut-on mieux aider les jeunes femmes atteintes d’un cancer du sein et pourquoi est-ce important ? BIG a besoin du soutien du public pour y répondre. », poursuit-elle.

Une maladie qui touche également les jeunes femmes

En Belgique, le cancer du sein est toujours le cancer le plus fréquemment diagnostiqué, avant celui des poumons ou de la prostate. Bien que la maladie soit plus fréquente chez les 55-60 ans, les jeunes adultes ne sont pas épargné.e.s. En 2022, 29 % des 2,3 millions de nouveaux cas de cancer du sein diagnostiqués dans le monde concernaient des femmes de moins de 50 ans (Globocan, 2022).

À 30 ans, Emmely a été diagnostiquée avec un cancer du sein HER2-positif de stade 3. A l’époque, elle venait de célébrer ses fiançailles, avec le désir aussi de fonder une famille. Elle a dû mettre ses projets de côté et commencer immédiatement la chimiothérapie.

« On s’est mariés une semaine après ma dernière chimiothérapie. Je portais une perruque, je n’avais plus de sourcils... mais ce fut une journée positive, pleine d’énergie et d’amour »

Après un traitement, une mastectomie totale et des opérations de reconstruction douloureuses, Emmely a participé au marathon Angkor Wat au Cambodge, retrouvant sa vitalité malgré les défis de son combat contre le cancer. Une belle victoire pour la vie.

En concertation avec son oncologue, le Dr Hans Wildiers de l’Hôpital Universitaire de Louvain et membre du réseau BIG, elle a pu ensuite arrêter son traitement hormonal durant 18 mois pour concevoir un enfant. Emmely, aujourd’hui âgée de 36 ans et mère de deux enfants, partage son histoire pour souligner l’importance de la recherche et soutenir d’autres femmes qui traversent cette épreuve.

BIG : 25 ans de recherche et de progrès

Fondé en 1999 par les Drs Martine Piccart et Aron Goldhirsch, BIG joue un rôle crucial dans la recherche contre le cancer du sein. Avec plus de 50 groupes de recherche académiques et environ 10 000 chercheurs dans le monde, BIG mène des essais cliniques de grande envergure aboutissant à des traitements plus efficaces et ciblés.

  • HERA: Développement d’un traitement ciblé pour le cancer du sein de type HER2-positif, particulièrement agressif et qui représente 15 à 20 % des cancers du sein.
  • MINDACT: Identification des patientes pouvant éviter la chimiothérapie grâce à un test génétique.
  • OlympiA: Développement d’un traitement réduisant de 32 % le risque de mortalité pour le cancer du sein héréditaire.
  • POSITIVE: Démonstration que les jeunes patientes peuvent interrompre l’hormonothérapie pour concevoir sans augmenter le risque de récidive à court terme.

Ces essais cliniques n’auraient pas été faisables dans un seul hôpital ou même un seul pays. Le réseau BIG permet aux chercheurs de partager leurs découvertes et d’éviter le gaspillage de temps et de ressources. II permet également le recrutement d’un plus grand nombre de patient.e.s ayant le même type de cancer du sein, même pour les formes les plus rares. Plus de 100 000 patient.e.s ont déjà participés aux études de BIG.

Les recherches actuelles de BIG se concentrent notamment sur les formes avancées et incurables de la maladie, et sur les jeunes patientes comme Emmely.

Pour soutenir la recherche, BIG against breast cancer, l’unité philanthropique du BIG, lance plusieurs activités à l’occasion d’Octobre Rose


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Chloé Saucin

Senior Associate, DGA Group

 

 

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